Le shiatsu au service de la qualité de vie au travail

En France, les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont de plus en plus fréquents dans nos vies. Depuis 2003, les TMS ont augmenté de 60 % et représentent, depuis 2015, plus de 87 % des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière [1].

Qu’est-ce qu’un trouble musculo-squelettique ?

Les TMS sont des affections qui touchent les articulations, les muscles et les tendons ; principalement au niveau des membres supérieurs ainsi que le bas du dos (Image 1)[2, 4].

De nombreuses pathologies sont considérées comme TMS comme par exemple le syndrome du canal carpien, les tendinites (mains, coudes, épaules), lombalgies, … [3, 4].

TMS et activité professionnelle

L’activité professionnelle peut jouer un rôle dans leur apparition ou durée si l’organisation du travail est mal adaptée [1, 2, 4]. Deux facteurs peuvent avoir un rôle dans les TMS : les facteurs physiques (ex travail statique) et les facteurs psychosociaux (ex manque de soutien social) [2, 3, 4]. La conséquence de ces troubles est que les personnes vont se plaindre de douleurs pouvant s’entraîner à des séquelles lourdes avec des risques de désinsertions professionnelles. Les TMS reconnus comme accident de travail ou maladie professionnelle ont un impact sur la hausse du taux de cotisation de l’entreprise [2, 4].

Comment agir en préventif ?

L’article L. 4121-2 du code du travail énonce des principes généraux de prévention comme par exemple réfléchir à l’ergonomie des postes, rendre le travail moins dangereux, agir en préventif, mettre en place des actions de protection collective, … . L’employeur doit s’appuyer sur ce cadre pour mettre en place une démarche de prévention (article L. 4121-1) adaptée aux situations pouvant se présenter au sein de l’entreprise.

Les services de santé sont des acteurs incontournables de la démarche de prévention et de lutte contre les TMS. Le médecin du travail est le premier acteur pour agir sur les évolutions des conditions de travail [3].

Les entreprises et les services de santé au travail peuvent ainsi faire appel à des compétences spécifiques pour une approche globale et pluridisciplinaire dans la conduite d’actions de prévention, nommés intervenants en prévention des risques professionnels (IPRP). Ils peuvent avoir des profils très variés : psychologues, ergonomes, toxicologues… La mise en place des IPRP résulte de la mise en application de la loi de modernisation sociale (loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002) dont le cadre d’action a été revu par la loi n° 2011-867 du 20 juillet 2011 relative à la réforme de la médecine du travail [5].

Le shiatsu pour la qualité de vie au travail

De part son action sur les zones appropriées, le shiatsu vise à faire relâcher les tensions et les blocages créés par le système nerveux qui agit en protection.

Une partie de notre système nerveux fonctionne en dehors de notre volonté. C’est le système nerveux autonome et s’occupe des fonctions réflexes de notre corps. Il gère nos réactions face aux stimuli externes en s’adaptant (fonction parasympathique) ou en se fermant (fonction orthosympathique). Le système sympathique met ainsi en route toutes les défenses de notre corps face aux agressions externes pour lutter contre le stress. Avec le rythme de vie actuel, il arrive que notre système de défense soit affaibli et trouve ses limites soit en ne répondant plus soit en donnant des réponses erronées (diverses douleurs,, picotements, problèmes de peaux…).

Les bienfaits du shiatsu

Grâce à son action, le shiatsu :

  • stimule les défenses naturelles de l’organisme
  • aide au relâchement des tensions (musculaires, articulaires) et accroît la souplesse naturelle
  • aide à la circulation sanguine
  • facilite la respiration
  • agit sur les mécanismes hormonaux

Après avoir reçu une séance de shiatsu, la personne est dans un état de sérénité et de calme intérieur. De plus, elle a une plus grande capacité d’adaptation à l’environnement et a de meilleures sensations visuelles et respiratoires.

Les objectifs du shiatsu en entreprise sont nombreux. Pour l’entreprise, le shiatsu contribuerait à :

  1. améliorer la productivité des équipes
  2. mieux gérer des périodes de fortes activités
  3. apporter un meilleur esprit d’équipe
  4. motiver en offrant un nouveau service qui répond au désir du mieux-être
  5. offrir une image innovante et conviviale, en interne comme en externe

Pour les collaborateurs, le shiatsu contribuerait à réduire le stress et lutter contre la fatigue, profiter d’une action revitalisante et de détente, diminuer les tensions musculaires et les douleurs lombaires et vivre mieux au sein d’une entreprise plus dynamique et conviviale. Le shiatsu ne remplace pas l’avis du médecin.

Je propose différentes formules : Do-In (auto massage japonais), shiatsu sur chaise, shiatsu sur table, conférences (les 5 piliers du bien-être, gestion du stress et des émotions). Pour en savoir plus sur le shiatsu en entreprise, contactez-moi au 06 88 70 55 30 ou par mail à l’adresse suivante, charlene.leloutre@gmail.com.

Sources

Site de la Sécurité Sociale (Ameli.fr)

[1] https://www.ameli.fr/loire-atlantique/assure/sante/themes/tms/comprendre-troubles-musculosquelettiques

[2] https://www.ameli.fr/loire-atlantique/entreprise/sante-travail/risques/troubles-musculosquelettiques-tms/tms-definition-impact

Site du Ministère de l’Emploi, du Travail et de l’Insertion

[3] https://travail-emploi.gouv.fr/sante-au-travail/prevention-des-risques-pour-la-sante-au-travail/article/troubles-musculo-squelettiques

INRS – Santé et Sécurité au travail

[4] https://www.inrs.fr/risques/tms-troubles-musculosquelettiques/ce-qu-il-faut-retenir.html

[5] https://www.inrs.fr/demarche/iprp/intervenant-prevention-risques-professionnels.html

Autres sites pour en savoir plus :

Santé Publique France

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-liees-au-travail/troubles-musculo-squelettiques

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