L’importance du toucher
Le toucher est le premier des sens à se développer in utero et le dernier à s’éteindre avant notre mort. Les recherchent montrent que notre sens du toucher se développe entre la 6e et la 9e semaine de gestation. Notre peau est phénoménale et représente notre plus grand organe. C’est la première et la plus importante connexion de l’être humain avec le monde environnant.
Une célèbre anthropologue, Ashley Montagu, a écrit : » Les êtres humains ne peuvent survivre sans le toucher. C’est un besoin fondamental. » Si l’on prend l’exemple d’un bébé, grâce au toucher sain, le bébé humain non seulement survit mais il s’épanouit.
Le toucher nourrissant et le massage encouragent notamment :
- la sécrétion d’hormones qui sont à la base de l’affection, de l’amour, de la tolérance et de l’empathie
- la relaxation du donneur et du receveur
- la synchronicité
- la communication (ex du bébé qui comprend immédiatement le langage du toucher)
Chaque individu a une relation différente au toucher qui est influencée par de nombreux facteurs tels que la culture, l’éducation, les expériences vécues, les toucher reçus dans notre enfance, … Il est nécessaire d’adapter la pression en fonction du ressenti du receveur. Il faut garder à l’esprit que l’on ne force jamais le toucher ou un mouvement de massage.

La dopamine : l’hormone de la récompense
La dopamine est l’hormone de la récompense, de la motivation et du plaisir. C’est une hormone qui induit une sensation de bien-être. Elle est sécrétée en réponse au plaisir (sport, en mangeant du chocolat …). La dopamine affecte le mouvement musculaire, la croissance des tissus. De plus, la réflexion et la mémoire de travail (mémoire à court terme) se nourrissent de dopamine synthétisée à partir des protéines. Un taux faible de dopamine est souvent associé à une dépression.
L’ocytocine : l’hormone de l’amour
L’ocytocine est l’hormone de la tendresse ou de la maternité. Elle est présente en plus grandes quantités chez les femmes que les hommes. Elle est stimulée en consacrant du temps à être gentil avec les autres, en caressant un animal, en donnant un câlin à un être humain, en créant les relations sociales. Chez les femmes enceintes elle est important lors de l’accouchement (provoque les contraction des muscles utérins) et dans le création du lien maternel. Elle permet l’augmentation du comportement d’altruisme, de générosité et d’empathie. Le stress empêche la production de l’ocytocine.
La sérotonine : l’hormone du bien-être
La sérotonine aussi appelée l’hormone du bien-être. Elle est sécrétée en réponse à la lumière, aux pensées positives, le sport, l’alimentation, les relations sociales et les contacts physiques. Seulement 2-5 % de la sérotonine est sécrétée par le cerveau. Elle est également sécrétée par des cellules de l’intestin. La sérotonine se trouve aussi dans certains aliments (chocolat noir, les noix, les graines et huile de graines de lin). La sérotonine dirige le mouvement du tube digestif. c’est un excellent anti-déprime. Elle joue une rôle dans la venue du sommeil et dans la coagulation sanguine. Elle créée un terrain favorable aux comportement zen, calme, réfléchis. Un taux bas est impliqué dans la dépression, les troubles du sommeil, l’anxiété, l’agression et le comportement violent.